
USDT, USDC : la dette américaine tokenisée pour inonder le monde
Depuis plusieurs années, les stablecoins comme USDT (Tether) et USDC (Circle) sont présentés comme des alternatives "décentralisées" au système bancaire classique. Mais derrière l’image crypto-friendly, ces tokens ne sont rien d’autre que la tokenisation massive de dette publique américaine.

Chaque stablecoin = un bon du Trésor
Chaque USDC ou USDT émis correspond à une réserve placée, dans l’écrasante majorité des cas, dans des T-bills américains (bons du Trésor à court terme).
Autrement dit : les stablecoins sont des dérivés numériques de dette US — circulant librement sur Internet, 24/7, dans les marchés émergents, les protocoles DeFi ou les plateformes offshore.
La nouvelle doctrine Trump ?
Donald Trump a récemment adopté un ton résolument pro-crypto. Mais au-delà des slogans, c’est un basculement géopolitique majeur qui se dessine.
En soutenant les stablecoins privés, Trump valide un modèle de diffusion illimitée de la dette américaine à l’échelle mondiale — sans passer par la Fed, sans intermédiation diplomatique, sans autorisation d’aucune banque centrale étrangère.
C’est la monétisation mondiale du déficit américain. Par la blockchain.
La tokenisation comme cheval de Troie
La tokenisation de titres est souvent vantée comme un progrès technique. Mais dans ce cas précis, elle devient un cheval de Troie monétaire :
Vers les subprimes 2.0 ?
L’analogie avec les subprimes n’est pas anodine :
Les stablecoins sont utilisés comme collatéral, réserve, ou unité de compte, partout dans la crypto-économie.
Mais que se passe-t-il si la confiance dans l’émetteur vacille ? Si les T-bills deviennent moins liquides ? Si le levier explose ?
Ce n’est pas vraiment décentralisé. Ce n’est pas transparent.
Et ce n’est peut-être pas durable.
Finalement
USDT et USDC ne sont pas des alternatives au système financier. Ils sont le système financier, mais sous une forme plus fluide, moins régulée, et plus dangereusement virale.
La tokenisation des bons du Trésor US, c’est peut-être l’arme monétaire du XXIe siècle.
Mais c’est aussi, potentiellement, la prochaine bombe à retardement.
Chaque USDC ou USDT émis correspond à une réserve placée, dans l’écrasante majorité des cas, dans des T-bills américains (bons du Trésor à court terme).
Autrement dit : les stablecoins sont des dérivés numériques de dette US — circulant librement sur Internet, 24/7, dans les marchés émergents, les protocoles DeFi ou les plateformes offshore.
La nouvelle doctrine Trump ?
Donald Trump a récemment adopté un ton résolument pro-crypto. Mais au-delà des slogans, c’est un basculement géopolitique majeur qui se dessine.
En soutenant les stablecoins privés, Trump valide un modèle de diffusion illimitée de la dette américaine à l’échelle mondiale — sans passer par la Fed, sans intermédiation diplomatique, sans autorisation d’aucune banque centrale étrangère.
C’est la monétisation mondiale du déficit américain. Par la blockchain.
La tokenisation comme cheval de Troie
La tokenisation de titres est souvent vantée comme un progrès technique. Mais dans ce cas précis, elle devient un cheval de Troie monétaire :
- Elle renforce la dépendance au dollar US dans des zones déjà fragiles.
- Elle crée une illusion de stabilité et de neutralité.
- Et elle propage à grande vitesse un actif privé basé sur une dette publique émise par un seul État.
Vers les subprimes 2.0 ?
L’analogie avec les subprimes n’est pas anodine :
Les stablecoins sont utilisés comme collatéral, réserve, ou unité de compte, partout dans la crypto-économie.
Mais que se passe-t-il si la confiance dans l’émetteur vacille ? Si les T-bills deviennent moins liquides ? Si le levier explose ?
Ce n’est pas vraiment décentralisé. Ce n’est pas transparent.
Et ce n’est peut-être pas durable.
Finalement
USDT et USDC ne sont pas des alternatives au système financier. Ils sont le système financier, mais sous une forme plus fluide, moins régulée, et plus dangereusement virale.
La tokenisation des bons du Trésor US, c’est peut-être l’arme monétaire du XXIe siècle.
Mais c’est aussi, potentiellement, la prochaine bombe à retardement.